Je suis heureuse, parfaitement heureuse. C'est à dire que je n'ai aucune raison de ne pas l'être.
Je n'ai pas de problème de relations dans ma famille -c'est à dire avec ma mère. Je n'ai d'ailleurs pas de problème de relations avec quiconque. Je n'ai pas un grand nombre d'amis, je ne suis pas follement sociable, ce qui me convient tout à fait. Pas de problèmes "amoureux". Pas de problèmes de santé. Même pas de problèmes scolaires.
Alors pourquoi faut-il que je...que je sois aussi...que je fasse des "conneries" pour des détails - pour rien, en fait. Pourquoi faut il que je me complaise dans des choses pareilles sans aucune raison, que j'étale mes "souffrances" de pacotille, que je m'écoute ? Tout ça pour un banale et stupide "crise d'adolescence". Parce que ça n'est que ça, naturellement, mais qu'il faut que je dramatise.
Je m'étale et je m'écoute. Et, naturellement, ici aussi.
N'importe quoi.
Commentaires :
Re:
[siiigh]
100% heureux. Oui, si on veut. Je préciserais plutôt 100% de raisons d'être heureuse. Quant au bonheur lui-même...à voir.
(Apitoiement sur soi-même bis).
We're fine, we're happy, we're safe...
"Des conneries". Certes. Mais qui laissent des marques...
Dévalorise-toi tant que tu veux. Tu n'arriveras pas à te faire haïr de moi.
oh.
oh.
Rien à voir, mais j'ai rêvé de toi. Même que tu arrivais dans la maison en face de celle de ma grand-mère - celle où j'ai fait ce rêve. Je savais que tu allais arriver -hmm, intuition bancale-, et je te guettais dans le jardin. Une voiture immatriculée 91 -presque, quoi- arrivait, et en sortaient deux femmes et un garçon, du moins je crois, et puis toi. Tu ne te ressemblais vraiment pas...mais vraiment pas, puisque même sans t'avoir jamais vu, et même en rêve, je me disais que, tout de même, je ne t'imaginais pas comme ça. Je ne voulais pas te dire tout de suite que je te connaissais et qui j'étais, je me contentais de te crier un bonjour. Tu y répondais, de loin, surprise, et puis tu rentrais à l'intérieur. Je me disais que tu ne devais pas être si asociale pour répondre gentiment à un bonjour d'une inconnue qui te hélait -c'était un rêve, n'oublions pas. Et puis ensuite...je ne sais plus. Je crois que je réalisais que je rêvais, et que je tentais de mettre ça à profit pour essayer de voler, rien de très concluant...quoique, je me demande si ce rêve là n'était pas celui de la nuit dernière -celui où je tuais des gens endormis en dormant dans mon rêve lui-même-...je me demande si ce songe là n'était pas celui où, après avoir rêvé de toi je prenais conscience que ça n'était qu'un rêve...tout en continuant à rêver. Des rêves emboîtés.
Voilà.
Re: oh.
-Je n'étais pas vraiment un personnage du rêve alors :)... Juste une apparition, non?-
-C'est drôle, je crois que j'ai rêvé aussi plusieurs fois que je te croisais dans mes rêves... En passant devant un café, j'apercevais quelqu'un, je savais que c'était toi, (tu avais un regard très dur) et puis je continuais mon chemin-
-A une prochaine apparition, alors?-